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peinture ruprestreDeux des attractions de la Route de l'eau vive, dans le secteur Bouchette : les peintures ruprestres (ci-dessus) à la sortie nord du village, et le Parc des bâtisseurs, au coeur de la municipalité. Photo : Sogercom.comparc des batisseurs

L’industrie forestière, frappée par la crise économique qui sévit à l’échelle mondiale, ne peut plus assurer la subsistance des municipalités de la Vallée-de-la-Gatineau.

Depuis fort longtemps, les emplois reliés à la forêt ont représenté la principale activité de la région. Traditionnellement dépendantes de ce secteur d’activités, les municipalités doivent maintenant endiguer cette forme d’économie mono-industrielle, en perte de vitesse, de même que les conséquences qui en découlent, soit un taux de chômage dans la région supérieur à celui de la moyenne du Québec, et une diminution importante de la population régionale liée à l’exode des jeunes et des familles vers les grands centres urbains. 

L’économie de la Vallée-de-la-Gatineau est actuellement en voie de restructuration. Les décideurs et les divers intervenants du milieu misent beaucoup sur le développement de l’industrie touristique et son potentiel de diversification pour créer des emplois et revitaliser l’économie de la région.

Plusieurs études (1) font valoir les avantages de tirer partie de ce secteur d’activités économiques en pleine croissance ici.  

En 1997, dans l’Étude sur le développement touristique et patrimonial de la Vallée-de-la-Gatineau, présentée par la Corporation de développement économique de la Vallée-de-la-Gatineau, on insistait déjà sur le fait que « le développement de l’activité touristique apparaît comme une voie d’avenir pour plusieurs, ce secteur étant créateur d’emplois, par surcroît peu spécialisé, et requérant des investissements moins lourds que dans d’autres secteurs économiques ».  

Le marché touristique repose sur deux variables mutuellement dépendantes : l’offre (les attraits touristiques) et la demande (la clientèle). On ne saurait trop insister sur l’importance de la variété de l’offre et de son impact sur la diversification de la clientèle. À ce propos, relativement aux attraits qui la composent, la Vallée-de-la-Gatineau peut miser sur les forces de son milieu qui sont : les lacs et les rivières en grand nombre, la nature omniprésente et l’histoire. 

À ce chapitre, plusieurs études (1) recommandent le maillage de parcours récréatifs terrestres, fluviaux, fauniques et patrimoniaux pour appuyer, de manière concomitante, la mise en valeur de chacun de ces secteurs touristiques et assurer ainsi leur viabilité à long terme. En édifiant des boucles, intégrées au nouveau tracé de la Route des Draveurs le long de la route 105, ces parcours inciteront ainsi les visiteurs à explorer le territoire de la Vallée-de-la-Gatineau, à découvrir ses nombreux attraits et à séjourner plus longtemps dans la région. Il importe à cette fin de se doter d’un plan de développement intégré qui assurera une stabilité organisationnelle à long terme dans le secteur d’activités du tourisme. 

C’est dans cette perspective que s’est constituée l’Association de la Route de l’Eau-Vive (l’AREV), un regroupement de cinq maires et leurs représentants, qui réunit les municipalités de Maniwaki, Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau, Bouchette, Déléage et Aumond. Liés par des intérêts communs, ces protagonistes ont choisi de travailler de concert à la réalisation de projets récréotouristiques et culturels. Le projet Village des traditions de Bouchette s’inscrit justement dans le cadre des grandes orientations du plan de développement global dont s’est doté l’AREV.

L’AREV, ou l’Association de la Route de l’Eau-Vive, est un regroupement qui repose sur la participation des maires de cinq municipalités qui oeuvrent de concert au développement social et économique de leur région. Les municipalités impliquées par cette coopération sont: Bouchette, Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau, Déléage, Maniwaki et Aumond. Cette organisation a vu le jour grâce à l’initiative de Monsieur Rodrigue Lafrenière, son directeur général, un homme très impliqué dans la région et bien connu, notamment à titre de journaliste. 

L’AREV a pour objectifs de concevoir, organiser et soutenir des activités de développement liées au patrimoine, à la culture, aux loisirs et aux sports, et de contribuer ainsi à l’économie générale du territoire qu’elle dessert et qui englobe les cinq municipalités. Elle agit principalement à titre d’incubateur de projets et fait appel, entre autres intervenants, à des membres de la communauté et aux agents de développement du CLDVG et de la MRCVG afin de faciliter l’atteinte de ses objectifs. Parallèlement au projet Village des traditions, dont elle est l’instigatrice, des démarches sont actuellement en cours pour réaliser d’autres projets, notamment l’établissement d’une destination équestre à Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau et d’un circuit spéléologique à Déléage qui couvrirait éventuellement les cinq municipalités. 

L’AREV, par sa formule novatrice, se définit aussi comme un projet pilote dans lequel est tentée une expérience collaborationniste qui pourra servir ultérieurement de modèle non seulement aux autres municipalités de la Vallée-de-la-Gatineau, mais également à celles de l’ensemble du Québec. Il s’agit donc d’un système ouvert. À ce propos, l’AREV a été approchée récemment pour son expertise par des gens qui souhaitent travailler au développement économique et social de Kazabazua et assurer la protection patrimoniale de ses bâtiments historiques dans une perspective touristique. Nous pouvons d’ores et déjà entrevoir la possibilité d’un intéressant « réseautage » des forces du milieu dans la Vallée-de-la Gatineau.  

Une des caractéristiques de l’AREV est la nature même de son fonctionnement. Dans le cadre des grandes orientations de son plan de développement global, chacune des cinq municipalités constituantes a déterminé le créneau qui lui sera propre et les particularités locales qu’il lui faudra mettre en valeur. Cette façon de procéder vise à éviter les chevauchements ou dédoublements d’attraits touristiques, en privilégiant plutôt la variété des offres à ce chapitre. Ainsi, chacune des municipalités contribue à l’essor de sa voisine par un développement territorial et régional qui favorise la complémentarité et non la compétitivité ou la répétition. 

C’est dans cette ligne de pensée qu’il a été convenu d’attribuer à la municipalité de Bouchette l’appellation de Village des traditions en référence à sa vocation première qui consiste à promouvoir, de diverses manières, l’histoire, les contes et les légendes de la Vallée-de-la-Gatineau. Ainsi, Bouchette sera dotée d’une identité propre grâce à son circuit touristique, historique et culturel. 

Une première subvention, provenant du Fonds de développement culturel de la Vallée-de-la-Gatineau, a été accordée à l’AREV pour le projet Village des traditions afin qu’elle puisse effectuer une étude de faisabilité du projet et rédiger un document de demande de subvention pour sa réalisation. La concrétisation de ce projet d’envergure permettra d’asseoir les bases de l’orientation touristique à caractère historique que souhaite se donner la municipalité de Bouchette et d’affirmer ainsi sa spécificité telle que définie par l’AREV. L’établissement des infrastructures prévues dans le projet favorisera l’instauration d’évènements futurs liés au patrimoine culturel : histoire, contes, légendes et traditions.

Principales réalisations 

1) L’AREV a contribué à l’initiation, au développement, à la coordination et à la promotion de la Fête de l’eau de Pâques tenue à Bouchette, le 12 avril dernier (voir Annexe II : Principales réalisations à caractère patrimonial à Bouchette). Cette fête relève d’une tradition millénaire qui consiste à puiser de l’eau provenant d’une source le matin de Pâques. Cette tradition remonte au temps des druides et elle a été célébrée en occident durant des siècles. Elle s’est éteinte ces dernières décennies au Québec, et Bouchette cherche à faire revivre cette coutume de nos ancêtres, mais de manière renouvelée et originale.

Dans le cadre de ce nouvel événement, plusieurs activités ont eu lieu : un défilé aux flambeaux à 5 heures du matin annoncé par les cloches de l’église, un feu de joie de Pâques, un repas traditionnel pour le déjeuner, une messe spéciale en matinée, un concours de dessin pour les jeunes, un concours de chapeaux d’époque pour tous et la distribution de l’eau de Pâques et de morceaux d’écorces de bouleau. Plusieurs enfants étaient maquillés et costumés. Cet événement festif a été ponctué de nombreuses animations et prestations d’artistes locaux. Notamment, l’écrivain Georges Lafontaine, de même que plusieurs conteurs tels que Louis Mercier, Gérard Lacroix et Bruno Forcier, ont animé cette fête grâce à des anecdotes faisant allusion à divers personnages illustres et sites patrimoniaux en lien avec l’histoire de la région. Afin de plonger les participants dans une ambiance d’antan, l’artiste peintre Rita Godin a interprété une chanson thème du festival qu’elle a composée et le groupe Rabaska a exécuté des pièces musicales traditionnelles. Une attention particulière a été accordée à la décoration, notamment à celle de l’arbre de Pâques arborant des oeufs vides peints à la main par les élèves de l’école primaire. De plus, un grand nombre de photographies anciennes de la région étaient exposées dans le hall d’entrée de l’église. 

Grâce à la collaboration de la municipalité de Bouchette, de la coordonnatrice du projet, Madame Diana Lefebvre et de l’AREV, la première édition de cet événement a largement dépassé les objectifs fixés en termes d’assistance et de qualité des activités offertes : plus de 150 personnes ont participé au défilé des flambeaux et à la prise de l’eau à la source (à 5h00 du matin) et plus de 300 personnes étaient présentes aux activités qui ont suivi dans la journée. Radio-Canada a consacré une émission et une capsule dans le cadre de l’émission animée par Philippe Schnobs : C’est ça la vie. Cette réussite se prolonge maintenant dans un travail d’instauration de tourisme culturel quatre saisons à Bouchette.

2) L’AREV a initié un mouvement de visite et d’appréciation de la peinture rupestre sur son territoire auquel s’identifiera la population. Le projet de peinture rupestre se définit comme suit : Des pans entiers de roc sont disponibles sur le territoire de l’AREV pour peindre des grandes murales s’harmonisant avec l’environnement. Une première fresque, prévue initialement à Bouchette, a été peinte à Maniwaki sur la route 105, non loin de l’Hôtel de ville. Les peintures rupestres ont été réalisées devant un public composé d’automobilistes, de cyclistes, de piétons et d’autres personnes qui se sont déplacées pour être témoins de l’activité. Sur place, l’artiste peintre Rita Godin et ses comparses présentaient aux visiteurs les techniques employées tout en faisant référence à celles utilisées par nos ancêtres Homo Sapiens, la peinture rupestre étant un art qui date de plus de 20 000 ans. La réalisation globale de ce projet, échelonnée sur quelques saisons estivales, comprendra à sa toute fin cinq sites de peintures rupestres de grande envergure à thématique patrimoniale, soit un site par municipalité de l’AREV. Cette activité, puisqu’elle s’étale sur quelques saisons, deviendra en quelque sorte un événement annuel qui permettra aux gens de développer un sentiment de fierté à l’égard de cette nouvelle attraction. 

3) L’AREV chemine en sus avec plusieurs projets caractéristiques des municipalités : une destination équestre à Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau; un chemin donnant accès à plusieurs produits éco-touristiques en territoire public à Déléage; un site patrimonial à intégrer dans une infrastructure hydroélectrique à Aumond.

Un projet d’envergure 

Le projet Village des traditions est d’une envergure non seulement locale, mais également régionale, car il correspond au développement de différents attraits touristiques le long de la rivière Gatineau. En fait, ce projet répond étroitement aux recommandations de l’étude effectuée pour le compte de l’Association de la Route de l’Eau-Vive (AREV) intitulée Plan de mise en valeur du Territoire : Étude de cas de l’Association de la Route de l’Eau-Vive. Ce rapport, préparé par l’Université du Québec en Outaouais, par le biais du Centre de Recherche sur le Développement Territorial coordonné par Denis Y. Charlebois, professionnel de recherche et de gestion des territoires, a été déposé en août 2008. Depuis lors, un comité composé de 12 personnes a été mis en place pour réaliser le présent projet, et des fonctions spécifiques ont déjà été attribuées à certaines d’entre elles. 

Un projet en trois volets 

Le projet Village des traditions implique l’utilisation de trois parcs déjà existants à Bouchette et se définit comme suit:  

1) Sur un premier emplacement, situé à l’entrée sud de Bouchette aux abords de la route 105, et qui portera le nom de Place de la Chasse-Galerie, sera installé un canot avec 8 personnages à son bord représentant la célèbre histoire de la Chasse-Galerie, une légende originaire de notre région. Le canot, fabriqué en acier ajouré, mesurera environ 25 pieds de long et sera monté sur des poutres d’acier de 30 pieds de haut. Un panneau d’interprétation présentera brièvement la légende. 

2) En plus de la Chasse-Galerie, la municipalité souhaite donner une âme à son parc municipal situé au coeur du village, en bordure de la rivière, entre la rampe de mise à l’eau et le terrain de jeu. À cette fin, il est proposé d’ériger une statue représentant un personnage historique illustre de la région. Le choix final de la figure notoire reste à confirmer. La statue sera construite en fibre de verre et mesurera 12 pieds de haut. Le parc adoptera alors le nom du personnage retenu et un panneau d’interprétation le présentera. 

3) En complément des deux volets précédents, des machines agricoles anciennes seront installées à divers endroits stratégiques dans la municipalité, aux alentours du pont de fer historique, et notamment à la Place Détente, qui portera ultérieurement le nom de Place des Pionniers. Pour chacun des instruments aratoires, un panneau d’interprétation descriptif et explicatif sera mis en place et le nom de la famille qui aura eu la générosité d’en faire le prêt ou le don y figurera. Afin de faciliter l’observation des différentes machines, un sentier piétonnier de 300 mètres linéaires sera aménagé le long de la rivière menant à la descente déjà existante, et une gloriette (gazebo) sera construite et installée sur les lieux ainsi que des tables de pique-nique. L’ensemble constituera un « musée agricole à ciel ouvert ».

Une approche globale et intégrée 

Il est important de rappeler que le projet Village des traditions est appuyé par l’AREV et qu’il fait partie d’un plan de développement intégré qui englobe les municipalités de Bouchette, Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau, Aumond, Déléage et Maniwaki qui vise la caractérisation touristique de chacune d’entre elles en encourageant des projets qui leur permettront de se doter d’une identité propre. Le projet Village des traditions constitue donc une des phases du développement global prévu pour l’ensemble du territoire de l’AREV.

Le projet de Village des traditions à Bouchette s’inscrit aussi à l’intérieur d’un projet pilote plus vaste, celui de l’établissement d’un circuit touristique thématique en boucle, la Route de l’Eau-Vive, prévu par l’AREV, qui implique les cinq municipalités desservies par l’association. Ce circuit aurait l’avantage d’être relié au nouveau tracé de la Route des Draveurs (la route 105). Par le biais de sa future boucle routière, l’AREV a pour but de créer un pouvoir d’attraction à l’égard de son territoire. En développant un caractère identitaire pour chacune des municipalités, l’AREV cherche à inviter les résidants de la région et les visiteurs à emprunter la Route de l’Eau-Vive, à les inciter à séjourner plus longtemps dans le secteur en leur offrant des attraits diversifiés et à assurer ainsi des retombés économiques significatives qui profiteront à ses communautés de façon durable. 

Le projet Village des traditions a été priorisé par l’AREV, parce que la Municipalité de Bouchette et ses résidants, épris de leur histoire, ont déjà réalisé avec succès de nombreux projets à caractère patrimonial dans le passé (voir Annexe II : Principales réalisations à caractère patrimonial à Bouchette). Il s’agit également d’un choix stratégique, car Bouchette est située à la fois à l’entrée sud de la Route de l’Eau-Vive et aux abords de la route 105. 

Historique du projet : contexte d’amorce 

L’idée initiale qui a mené à la conception du projet Village des traditions a pris naissance suite au succès de la première édition de la Fête de l’eau de Pâques qui s’est tenue le 12 avril dernier. Il s’est alors avéré possible de créer d’autres événements ou infrastructures consacrés aux traditions, contes, légendes et coutumes, d’établir les bases d’un tourisme culturel quatre saisons à Bouchette, de développer un sentiment d’appartenance plus grand pour les résidants de la municipalité, d’inciter les touristes et visiteurs à se rendre à Bouchette et si possible, de les inciter à emprunter la Route de l’Eau-Vive, objectif rassembleur premier de l’AREV. 

Amorce du projet 

Le projet Village des traditions, dans sa version actuelle, a débuté par une ébauche première du concept par Monsieur Rodrigue Lafrenière, directeur de l’AREV et instigateur du projet, suivie de rencontres de discussion avec des personnes très impliquées dans le milieu, notamment Madame Diana Lefebvre et Madame Florentine Larivière, afin d’explorer l’intérêt et la pertinence d’un tel projet. La réaction immédiate en a été une d’enthousiasme. Des démarches exploratoires ont donc été entreprises : visite des lieux potentiels de réalisation, échanges avec le conseil municipal, recherche d’instruments aratoires anciens, etc.. Suite à cela, le concept a été peaufiné et adapté aux réalités du milieu et aux besoins spécifiques de la municipalité et sa formulation finale actuelle a été retenue.

Objectifs généraux 

Le projet Village des traditions vise l’établissement d’infrastructures à Bouchette qui mettront de l’avant l’histoire, les traditions, les contes et les légendes de la région en aménageant dans sa municipalité trois sites patrimoniaux distincts, mais complémentaires. Ceux-ci serviront ultérieurement à susciter l’organisation d’évènements festifs à caractères historique et culturel qui impliqueront la communauté et de nombreux artistes de la région (conteurs, musiciens, peintres, sculpteurs, écrivains, etc.). 

Le projet s’inscrit dans le cadre d’une approche novatrice de l’AREV qui consiste à subdiviser la MRC en sous-territoires touristiques, à tracer des circuits touristiques, à développer un caractère identitaire pour chacune des municipalités, à encourager le partenariat entre les municipalités et à mettre en place une stratégie unifiée de développement culturel avec des intervenants qualifiés. 

Par l’instauration du projet Village des traditions, la municipalité de Bouchette souhaite contribuer à l’établissement des bases du développement du tourisme culturel dans la Vallée-de-la-Gatineau et à l’affirmation de l’identité culturelle val-gatinoise. 

Grâce à ce projet, Bouchette souhaite créer des conditions favorables à l’établissement d’un tourisme culturel quatre saisons. 

La Municipalité, par ce projet, souhaite offrir un produit touristique unique prisé par une clientèle qui recherche des sites culturels originaux et attrayants. 

Par la concrétisation de ce projet, les instigateurs souhaitent inciter la population et les touristes à visiter la municipalité de Bouchette, puis à s’aventurer sur la Route de l’Eau-Vive et ainsi engendrer des retombées économiques locales et régionales intéressantes. 

Le projet vise également à inciter la clientèle touristique à prolonger son séjour dans la région par la valorisation des attraits patrimoniaux. 

La municipalité souhaite également que ce projet, et ceux à venir, exercent un pouvoir d’attraction à l’égard de Bouchette et du Territoire de l’Eau-Vive auprès de nouveaux résidants potentiels. 

Objectifs spécifiques 

Le projet Village des traditions vise le développement d’un sentiment d’appartenance et de fierté au sein de la population de Bouchette et la sensibilisation des résidants de la région et des visiteurs aux traditions qui ont contribué à forger l’identité régionale. 

Par ce projet, la municipalité souhaite susciter la création d’emplois directs et indirects et contribuer ainsi à freiner l’exode rural. 

Par ce projet et ceux qui en découleront, la municipalité vise à favoriser les échanges intergénérationnels en faisant revivre, découvrir ou redécouvrir l’histoire et les traditions de nos ancêtres, le patrimoine bâti de Bouchette et le patrimoine humain.